Gisèle Rabesahala, une figure internationale ?
Au-delà des frontières de Madagascar, cette femme
va lutter plus généralement contre l’injustice, l’exclusion et l’intolérance à
travers le monde. Au sein du Conseil mondial de la paix (CMP) créé en 1950,
Gisèle Rabesahala va diriger la Commission permanente pour la défense des
droits de la femme et de l’enfance.
Elle va également appeler à la solidarité entre les peuples, notamment en étendant son militantisme à d’autres mouvements d’indépendance africains.
Gisèle Rabesahala, à son arrivée à l’aéroport de Moscou
pour participer au 27e congrès du PCUS, 1986.
Ce rôle de médiatrice sera salué par
de grandes figures politiques africaines, tels qu’Olivier Tambo, militant
sud-africain de la cause anti-apartheid, ou encore l’Angolais Angostino Neto.
Femme politique, patriote et humaniste, ayant œuvré à une large échelle pour la
liberté des peuples, les droits humains et l’émancipation, Gisèle Rabesahala
est sans doute un symbole du développement et du progrès.